Avant de monter les paniers des colibris, 3 d’entre nous étions à l’AMAP des rives de l’oise (distribution près de Patibio, AMAP fournie par JP Bourven, agriculteur BIO à Ham).
Nous avons également rencontré différentes AMAP du coin (Maison Lafitte, Poissy…) pour écouter et avoir leurs conseils et avons rencontrés plusieurs agriculteurs. (trouver un agriculteur de proximité, raisonné ou mieux bio a été ce qui a mis le plus de temps et c’est pourquoi l’association, bien que créée dès juillet 2010, n’a vraiment lancé les paniers que depuis septembre 2011).
De nombreuses AMAP ne tiennent pas car les adhérents n’ont pas pris conscience de ce que représente cet engagement.
C’est pourquoi nous voulons dès maintenant vous indiquer les différents points qui peuvent s’avérer plus difficiles à gérer pour certains que ce qu’ils pensaient initialement.
L’idée n’est pas de vous dissuader bien sûr (nous sommes nous-même enthousiastes et comme vous le verrez, l’ambiance lors des distributions est très sympathique et conviviale).
Mais certains sous-estiment l’engagement qu’ils prennent et se retrouvent déçus après quelques mois (or l’engagement est sur un an).
Notre but n’est pas que les adhérents soient déçus, voilà pourquoi nous voulons dès à présent expliquer les principales sources de déception dont nous ont parlé les autres AMAP :
– L’engagement pris est pour un an.
Car au delà d’avoir accès à des produits frais et sains, l’idée initiale du mouvement AMAP est également d’être solidaires des agriculteurs et de leur permettre d’avoir de la visibilité sur la vente de leurs produits, de leur garantir une trésorerie suffisante pour faire les achats nécessaires aux nouvelles productions. C’est ainsi que quand j’ai visité l’exploitation de Valérie et Alain, ils m’ont montré “nos” semis, les semis qu’ils avaient fait pour nous pour nos légumes du printemps prochain.
– Les distributions ont lieu une seule fois par semaine.
Il faut donc s’organiser pour pouvoir être présent ce jour-là pour ne pas perdre son panier.
Dans la pratique, étant donné que nous sommes quasiment tous d’Andrésy, il est assez simple de s’organiser avec d’autres si l’on ne peut pas prendre son panier un jeudi (et chacun d’entre nous n’habite au final jamais très loin d’un autre adhérent !)
– On ne choisit pas ses légumes…et l’hiver les légumes sont moins diversifiés !
C’est l’agriculteur qui compose le panier. Il peut donc se trouver qu’on se retrouve avec dans le panier des légumes qu’on n’aime pas (radis noir, potiron, topinambours…). Et étant donné qu’il s’agit de légumes de saison, il y a moins de variétés l’hiver. Nous en avons beaucoup parlé lors des premières réunions d’information. Comme l’indiquaient certains, cela permet aussi de faire découvrir des légumes que l’on ne connaît pas. Et chacun participe en fournissant aux autres ses petites recettes.